Moyopa Tchana Gloria avait cinq mois. Mbianda Estrella Noëlle jouissait quant à elle de ses sept ans, jusqu’au soir du 9 mars 2018. Les parents sont sortis. Au quartier Edjogmoa -ancien Guinness dans le deuxième arrondissement de Nkongsamba dans la région du Littoral au Cameroun, où vit la famille, les parents sont confiants. Avec le cousin du père à la maison, les fillettes ne craignent rien. Que nenni ! Joël Tanko représentait le plus gros danger. L’homme de 31 ans, venu de Douala pour un enterrement va infliger un acte des plus atroces aux fillettes.
Selon nos sources, «le père était en déplacement hors de la ville. La mère était à la une veillée funèbre au quartier. De retour dans la nuit, la maman a voulu s’enquérir de l’état de ses enfants. D’habitude celles-ci la réveillent plusieurs fois dans la nuit soit pour demander de l’eau à boire, soit pour un bol de bouillie.» Ce comportement nouveau étonne la mère. Qui insiste pour avoir son instant de jeu avec ses petites. Les fillettes ont de la peine à se réveiller. «Elles étaient affaiblies et incapables de tout geste. C’est à cet instant que la maman constate que sa petite fille de 6 mois n’est plus en vie. Dans la panique, la sœur aînée est conduite immédiatement dans un centre de santé proche. C’est au moment de prendre les paramètres, qu’on constate que les deux fillettes ont été droguées et sodomisées à mort.»
Les parents sont inconsolables. Les populations, sous le choc. « Amenez-moi n’importe où. Il n’y aura pas de preuve que c’est moi le responsable », lançait Joël Tanko à la famille, précise un témoin. Les enquêtes policières vont conduire à son arrestation, ce samedi 10 mars. «Déshabillé, du sang a été retrouvé sur son slip et son pantalon. Il a échappé de peu à la vindicte populaire. Dans ses pleurs, la maman lâchera qu’elle ne voulait pas de Joël Tanko sous son toit à cause de son penchant homosexuel reconnu à Douala», précise un confrère sur les lieux. Cet autre cas de viol est la preuve que les enfants sont devenus une proie. Selon les spécialistes des luttes contre les abus sexuels sur mineurs, l’inceste a atteint la cote d’alerte au Cameroun. Le silence des femmes -qui viennent de célébrer le 8 mars- des autorités publiques, des leaders politiques est assourdissant. A croire que le sujet n’est pas important.
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